L’astrologie est un ensemble de croyances et de pratiques fondées sur l’interprétation symbolique des correspondances supposées entre les configurations célestes (la position et le mouvement des planètes du système solaire) et les affaires humaines, collectives ou individuelles. Cette hypothèse fait que l’astrologie est souvent utilisée comme outil divinatoire.
Le terme « astrologie », utilisé seul, renvoie généralement à l’astrologie occidentale. Elle est partie de Mésopotamie, a influencé l’Égypte, est passée en Grèce puis dans le monde romain.
Si, selon Wilhelm Knappich, sa forme la plus ancienne est l’astrologie mondiale, les horoscopes des revues ou les affinités des signes du zodiaque sont ses versions populaires à l’heure de l’individualisme moderne.
L’astrologie est maintenant considérée comme une pseudo-science, une croyance indûment présentée comme scientifique, ou comme une superstition. L’ensemble des recherches menées depuis l’Antiquité ayant abouti au fait que l’astrologie se place, par sa méthode même, en dehors du domaine rationnel ou scientifique. On sait par exemple, depuis Hipparque, que, d’un siècle à l’autre, à un moment comparable (lorsque la route du Soleil franchit l’équateur à l’équinoxe du mois de Mars), les étoiles ne sont pas vues dans la même direction, rendant caduque l’analyse des thèmes astraux en termes de constellations du zodiaque qui portent le nom des signes astrologiques.
On sait aussi que les constellations considérées par l’astrologie classique ne sont plus à la même place aujourd’hui. L’écart de 24° est appelé Ayanamsa (et il est d’ailleurs mentionné dans certains éphémérides). Les personnes se croyant dans un signe sont tout simplement renvoyées dans le signe précédent si leur soleil est dans les 24 premiers degrés de leur signe supposé. Seuls ceux dont le soleil est dans les 6 derniers degrés restent dans leur signe mais passent dans le premier des 3 décans. L’étude de ce décalage devrait d’ailleurs permettre de dater l’époque d’élaboration du système actuel.
L’astrologie s’est enrichie de la planète Uranus en 1787, de la planète Neptune en 1846 et de l’ex-planète Pluton en 1930 (supprimée de la liste des planètes en 2006).
Les croyances associées à l’astrologie sont populaires. Un sondage mené en France indique qu’entre 30 et 40 pour cent des concitoyens accorderaient du crédit à l’astrologie.